Ca tourne au Vinaigre - Director Cut

Publié le par sportiximo

Petite préface en forme d’introduction à ce qui va suivre et à l’usage de ceux qui n’auraient pas l’heur de fréquenter assidument le blog Pierrot le Foot et auraient ainsi pu rester quelques peu circonspects devant le contenu des articles de cette catégorie de mon Blog.

Déjà que le titre de ladite catégorie doit les intriguer… Mais PLF qu’est-donc ? Alors pour les curieux c’est simple, vous allez sur Yahoo-Sport, dans la catégorie Football et vous trouverez la réponse à votre question…

Donc, les articles joliment troussés par mes soins et rassemblés ici dans la catégorie PLF citée plus haut, ont tous trait à divers événements survenant dans le petit monde PLFien, tout au moins content-ils ceux dont je juge qu’ils méritent plus ample développement.

J’ai bien conscience que pour les béotiens ignorants des affaires PLFiennes, mais aussi pour certains usagers pas suffisamment assidus pour connaitre tous les tenants et aboutissements desdites affaires, mon petit article délicieusement nommé « Ca ne s’invente pas. » peut paraitre quelque peu hermétique…

Il est de même certains fâcheux, qui, bien que pleinement au fait de l’historique de la chose, feignent de ne point comprendre le pourquoi du comment et se complaisent dans un révisionnisme de mauvais aloi.

C’est pourquoi, je réédite ici une mienne contribution initialement parue sur le site footinéeo et qui lève le voile sur la genèse de certains différents divisant une partie des membres de la communauté évoquée plus haut.

L’article en question fut publié originellement au mois de Juillet de cet an de grâce 2011. Le voici dans son intégralité :

 

 

 

Chers amis,

 

Je reviens en ces pages encore auréolées de leur (pas si) ancienne gloire pour de nouveau partager avec vous la divine parole qu’il me fut donnée d’entendre ce soir alors que je dégustais un petit verre de ce superbe Vin de Constance qu’ils élèvent avec amour dans ce merveilleux pays.

 

Je me trouvais donc confortablement installé dans un des fauteuils moelleux du bar de l’Intercontinental lorsque j’eu la surprise de voir une silhouette connue s’installer sans autre dans le fauteuil voisin du mien.

Il me salua d’un amical bonjour tout en louchant sur mon verre ce qui m’incita à faire signe au serveur qui s’empressa de venir s’enquérir de nos désirs. Je m’apprêtais à commander un verre supplémentaire mais un haussement de ses sourcils divins me fit comprendre que je ne devais pas moins que de demander une bouteille. Je fis donc selon son bon plaisir et le serveur s’exécuta avec diligence de sorte que nous nous vîmes bientôt déguster chacun le goûteux nectar. Mon compagnon termina son premier verre promptement puis se resservit largement avant de se tourner vers moi :

-          Alors mon bon Ytsejam, il semblerait que tu ais quelques ennuis présentement et que certaines de tes postures sur ce petit  blog insignifiant t’aient valu quelques quolibets et autres vilénies.

Je haussais mes viriles épaules en soupirant :

-          Vous savez, mon cher Dieu (Car c’était lui vous l’aviez reconnu), je n’ai fait qu’écrire tout haut ce que je pensais tout bas ce qui n’a visiblement pas eu l’heur de plaire au tenancier de l’établissement ni aux quelques piliers de bars qui y ont domicile. Me voici donc Persona non grata là-bas et devant user d’un nom d’emprunt pour y avoir de nouveau mes entrées.

Il caressa sa longue barbe d’un geste pensif avant de demander :

-          Mais qu’avais-tu bien pu dire toi dont la traditionnelle mesure est célébrée de par toute la blogosphère ?

Je pris mon temps pour réfléchir cherchant comment bien faire comprendre à mon divin ami toute la futilité de la dispute ayant mené à mon exclusion.

-          Pour dire le vrai, mon Dieu, je n’en sais rien moi-même. Le fait est que mon excellent ami Yellow avait entrepris une œuvre qui n’eu sans doute jamais d’exemple et qui consistait à démontrer que ce blog n’était pas sans présenter quelques dysfonctionnements. Ou, à tout le moins, que le maitre des lieux avait une forte tendance à considérer ses ouailles comme des constipés du bulbe…Ce que certes ils peuvent être mais certainement pas tous…et certainement pas ledit Yellow qui avait bien perçu le jeu de l’ami Pierrot.

Mon compagnon se redressa dans son fauteuil, se penchant vers moi comme pour mieux écouter mes révélations, non sans se resservir au passage, finissant ainsi la bouteille. Je poursuivis donc mon explication.

-          Voyez-vous, Yellow s’était souvent élevé contre l’immunité dont semblaient disposer les mous de la tronche qui venaient nous abreuver, qui de propos racistes, qui de dires homophobes ou, plus récemment, qui de débilités machistes. Il pourfendait de même ceux qui faisaient concert pour applaudir un certain Troll Odieux qui tenait des propos inqualifiables à l’encontre du fils de mon autre ami Thomas après que ce dernier eu le malheur de toujours intervenir sous son vrai nom ce qui ne manqua pas de donner un angle d’attaque à quelques empêchés de la pensarde, que je soupçonne par ailleurs d’œuvrer sous couverture lors de leurs viles entreprises. Bref, Yellow avait plusieurs fois interpellé le propriétaire afin que ce dernier puisse faire un brin de ménage et balayer les quelques étrons qui souillaient le blog de leur présence nauséabonde.

-          Je vois. - Lâcha mon ami tout en agitant la bouteille vide à l’attention du serveur afin qu’il nous en amena une autre. Puis il m’invita à poursuivre d’un signe de la main.

-          Or donc, Pierre Ménès, indiqua à plusieurs reprises, qu’il était le premier importuné par ces désagréments, mais que malheureusement il n’y avait rien qu’il puisse faire afin que de débarrasser le blog de ces nuisibles. Ce que bien sur, personne de censé ne pouvait croire mais nous n’en étions pas moins démunis, forcés d’attendre le bon vouloir du maitre. Yellow entreprit donc de prouver par A+B que non seulement le contrôle des posts pouvait être mis en place mais qu’il pouvait s’avérer très efficace pour peu que le maitre, son esclave ou son employeur veuillent bien s’en donner la peine.

Le serveur apporta une deuxième bouteille et je commençais à me dire que ma note de frais allait prendre des allures de défraiements parlementaires. Je n’en poursuivis pas moins mon passionnant récit.

-          Yellow, se mit donc à attaquer frontalement autant que violemment tout ce qui passait à sa portée et laissait la moindre prise à quelques critiques acerbes. Sa première cible étant bien sur l’ami Pierrot auquel Yellow offrit quelques sublimes dédicaces sous forme de pseudos tous plus inventifs les uns que les autres, ma préférence allant à celui qui évoquait les activités buccales auxquelles pierrot s’adonnerait dans l’antre de votre pendant infernal. Yellow, fit les mêmes allusions abjectes à l’encontre du fils de Pierre qu’un certain connard fit à l’encontre de Thomas quelques mois plus tôt et ce qui devait arriver arriva, Pierrot intervint violemment pour faire cesse les agissements de son contradicteur. Yellow fut squizzé en direct et l’est continuellement depuis, et tous ses pseudos sont bannis au fur et à mesure qu’il les produit. Ainsi, Yellow à sublimement démontré, d’une part que l’humour de notre hôte était très large certes mais uniquement limité à ce qui ne l’impliquait pas lui-même, mais surtout que ce même Pierrot avait menti comme un avocat de la défense lorsqu’il prétendait ne pas pouvoir agir sur les posts odieux.

Je me tus un instant pour reprendre mon souffle et quelques gorgées de Vin de Constance avant de reprendre :

-          De plus, toute cette affaire a aussi eu le mérite de mettre à jour un certain comportement sectaire d’une poignée de blogueurs qui, diligentés par leur maitre ou de leur propre initiative, firent feu de tous bois contre Yellow pensant l’arrêter dans son admirable entreprise sans même se rendre compte, les sots, que leur acharnement ne faisait au contraire que le renforcer en illustrant de manière éclatante le courant de pensée unique qui s’était insidieusement mis en place sur le blog où une petite communauté s’est vue comme les dépositaires d’une certaine autorité dont il ne semble pas que vous, ô divine entité, les ayez chargés.

Je marquais une pause afin que de voir si mon interlocuteur m’écoutait toujours où s’il se laissait distraire par les deux magnifiques jeunes femmes qui venaient de s’assoir près du bar et nous regardaient par intermittence tout en devisant de concert.

-          Certes non. Mon bon Ytse. J’ai depuis longtemps perdu tout espoir dans l’homme et décidé de ne plus trop m’immiscer dans vos histoires. Ainsi, si les individus dont tu parles ont pensé avoir quelques légitimités à règlementer le blog, c’est certainement un droit qu’ils se sont octroyé de leur propre chef au fond de leur cerveau malade.

J’acquiesçais d’un hochement de tête alors qu’il demandait :

-          Mais toi, mon bon Ytse, comment t’es tu retrouvé dans cette galère.

-          Oh…Là est le plus beau de l’histoire. Même avant cette ultime entreprise, Yellow avait souvent fait l’objet de la vindicte populaire au prétexte de sa propension à brosser promptement et habilement les petits travers de chacun dans autant de caricatures virtuelles souvent habilement troussées. Aussi, lorsqu’il entama son périlleux périple vers la mise à nue des dérives du blog, ce fut un hallali, un haro sur le baudet, un lynchage virtuel et, comme dans la chanson du Grand Georges, nombreux furent ceux qui cherchèrent une corde à passer autour du coup du pauvre Yellow. Moi, vous me connaissez, il ne sera pas dit que je laisserais un ami être victime de la populace bêlante sans tenter quelque chose pour les empêcher de nuire. Je me mis donc à clamer mon soutien à Yellow et à son œuvre tout en prenant soin de préciser les raisons de ce soutien et surtout, tout en conservant mon légendaire calme Olympien et ma non moins légendaire hauteur d’esprit de sortes que, tout en ferraillant d’abondance pour écarter les traits destinés à mon camarade d’infortune, je prenais grand soin de ne point trop blesser mes adversaires en conservant une constante retenue et en me gardant bien de me laisser aller à quelque insulte que ce soit.

Je fus bien vite aussi montré du doigt, bien que ne faisant de mal à personne en écoutant pas les délires vengeresques de la clique Pierrosarde. A ceci je m’étais attendu et préparé et, pour dire le vrai, n’en étais que peu affecté n’ayant point le désir de vendre mon âme à la seule fin d’être considéré comme partie du troupeau. Ce que je n’avais pas pensé par contre c’est que mes prises de positions, toujours courtoises je le rappelle, allaient me valoir à moi aussi un bannissement du blog. Un bannissement qui sera d’autant plus vu comme une aberration lorsqu’il se produira suite à une amicale conversation avec quelques blogueurs qui eurent à mon égards des propos quelques peu désobligeants, quoique de peu de porté eu égard de qui ils émanaient. Bien entendu, lesdits blogueurs, tous membres de la susnommée communauté, ne firent l’objet d’aucune sanction et poursuivent actuellement tranquillement leur œuvre sur le blog. De sorte qu’il est évident à présent, au moins pour qui veut bien ouvrir les yeux, qu’il existe un certain credo sur le blog, un dogme que vos pères jésuites n’auraient point renié. Preuve s'il en fallait une que Simon de Montfort garde encore quelques adeptes en ce vingt et unième siècle.

En fait, les quelques uns qui prêtèrent une oreille attentive aux prêches de Yellow en remettant ainsi en cause la Sainte Parole de l’Eglise Menesienne, se virent bientôt mis au banc, et considérés d’un sale œil par les apôtres de la bien pensance bloguesque. Notre prophète fut crucifié en place publique et moi-même me vis excommunié.  Pratiques extrêmes qui ne manquèrent pas de faire jaser notamment au sein de la communauté, la plus nombreuse, qui jusqu’ici avait observé l’histoire en marche avec une certaine neutralité. Ainsi, sans doute parce qu’il sentait que ces mesures d’exceptions marquaient avant tout son propre désaveux, le Pape du Football sans fut dans sa résidence d’été pour attendre des jours meilleurs quand le temps aura fait son œuvre et que le peuple aura oublié. Il œuvre encore en secret pour porter un coup fatal à mon ami Yellow comme si sa disparition définitive pouvait redonner au blog sa fraicheur d’antan quand la seule solution serait dans l’application de ce que voulait Yellow, une justice pour tous qui protégera la veuve et l’orphelin et ne permettra pas qu’un quarteron de blogueurs veuillent présider seuls aux destinés du  blog en édictant leurs lois.

Je m’arrêtais attendant de voir quelle serait sa divine réaction. Il prit le temps de terminer son verre et de jeter un œil dépité sur la bouteille à présent tout aussi vide que celle qui l’avait précédée. Le serveur devait avoir du métier car il regarda dans ma direction, le sourcil levé comme pour guetter une éventuelle invite de ma part. J’opinais du chef et mon compagnons se retourna alors en direction du serveur réclamant une bouteille d’armagnac 1970 dont je ne sais trop comment il savait qu’ils avaient dans leur cave…Sa divine omniscience je présume. Je pensais de plus en plus à ma note de frais que n’auraient sans doute pas reniée quelques membres du conseil régional des Bouches du Rhône.

Mon céleste ami se pencha ensuite vers la cave à cigare qui se trouvait sur un petit guéridon sur sa droite et se saisit d’un beau Cohiba cuivré à souhait. Il l’alluma par je ne sais quel miracle et tira une bouffée satisfaite alors que le garçon nous apportait déjà une bouteille de la liqueur commandée ainsi que les verres susceptibles de l’accueillir.  Il se préparait à nous servir mais mon compagnon lui prit la bouteille des mains et le congédia d’un signe de tête. Il se servit une copieuse rasade et m’en octroya une nettement plus petite. Il fit tourner un instant le verre dans sa main droite, tenant toujours le cigare dans la gauche. Enfin, après avoir porté le verre à ses lèvres et but une grande lampée du délicieux breuvage, il parla.

-          Mon bon Ytse, tout ce que tu me dis là est bel et bon, mais n’est ce point finalement que ta version toute personnelle de l’affaire. Ne te donnerais-tu point le beau rôle dans l’histoire ?

J’avouais mon ignorance en la matière, certifiant que je pensais avoir dépeint les événements avec une certaine honnêteté et un certain souci de précision. Il acquiesça d’un énergique signe de tête tout en tirant sur son cigare ce qui eu pour effet d’en faire tomber la cendre et il du le rallumer.

-          Vois-tu, Ytsejam, dans cette histoire, tu n’as pas pensé vraiment à l’immense majorité des blogueurs, neutres dans le conflit, et qui eurent à subir les tourments de vos querelles de clocher. Crois-moi mon expérience, si les tenants de la pensé unique son toujours à craindre, leurs détracteurs peuvent aussi se révéler dangereux lorsqu’ils ont recours à trop d’extrémités dans leur combat. J’en sais quelque chose moi qui vis périr mon fils sur la croix parce qu’il contredisait le courant de penser de l’époque et le sacro-saint Sanhedrin et moi qui vis ensuite ceux qui se disaient les héritiers du fiston persécuter à leur tour ceux qui commençaient à remettre en questions les dogmes établis.

Je niais fortement :

-          Mais telle n’est point notre intention, mon Dieu, nous ne voulons point substituer une quelconque nouvelle religion à celle qui a cours, point n’est question de remplacer ici des Mylses par des Cinqcense ni des Naguitoune par des Naguitare…Nous voulions juste que cessent les agissements du (des) Troll(s) odieux et que place soit faite à ceux qui ne sont pas du sérail. Le pèlerinage au RealMOntreuil n’a rien de mal en soit, il est même certainement source de joies ineffables mais il ne doit point être le passage obligé vers la reconnaissance.

-          Certes, mon bon ‘jam mais ne peux-tu point comprendre que les attaques violentes de Yellow, pour être souvent subtiles, n’en pouvaient pas moins indisposer quelques personnes.

-          Je vous l’accorde bien volontiers mais peut-être est-ce pour déboucher sur un monde meilleur où les Trolls odieux seront traqués et exterminés et où point de place ne serait fait aux propos dont les qualificatifs se terminent par phobe !

-          Et donc, vous vous proposez de définir une certaine règle qui pour partir d’un bon sentiment n’en est pas moins un frein à la liberté d’expression de qui veut être raciste ou simplement adorer la page 42.

Je posais violement mon verre sur la table pris d’un juste courroux.

-          Ah. Non ! Pas vous. Vous n’allez pas tout mélanger et dire que l’un et l’autre reviennent au même. Nous n’avons rien contre les mylses et autres trucs de ouf, encore une fois pourvu qu’il y ait de la place pour d’autres choses…Mais il ne nous semble pas tolérable que l’on puisse impunément railler une supposer lenteur féminine où s’en prendre au physique de quelqu’un que ce soit pour évoquer ses 120 kg où son 1m66…

-          D’accord mon bon Mat’jam, donc votre souhait n’était que de vous assurez que le ménage serait fait par qui de droit pour refaire de ce blog un lieu d’accueil et de paix.

-          Benh oui. Mais surtout que cessent les affirmations stupides expliquant qu’il ne pouvait point y avoir de contrôle.

-          Et vous pensez que votre action aura porté ses fruits.

-          Nous n’en savons rien…Au moins aurons nous essayé…et puisque je vous tiens et qu’il vos mieux parler à vous directement qu’à vos saints, je dirais que de toutes façons ce n’est pas grave…on s’est bien marré !

Il sourit et leva son divin index du geste incertain de qui a consommé un peu trop de boissons fermentées.

-          Voila ce que je voulais entendre mon cher Jamesty… Par delà vos grands discours Yellow et toi et d’autres vous vous êtes surtout payés du bon temps…certes aux dépends de certains qui le méritaient grandement mais aussi en faisant fi de ceux qui se trouvèrent pris au milieu de la bataille.

Je baissais les yeux quel que peu troublé :

-          Benh c’est vrai…J’éprouve quelques regrets à la pensée des victimes collatérales…mais quelque part, quel pied de se payer un peu le Ménès…Parce que on l’aime bien quand même notre Pierrot mais de le voir dressé sur ses ergots avec toute sa meute qui aboyait de partout…C’était assez drolatique…et comme j’ai un peu rien à foutre le soir dans ma chambre d’hôtel et un peu plus de temps qu’à l’habitude en journée…Benh ca m’a occupé… Ceci dit, au final je ne regrette pas car de tout ca il en sortira peut-être du bien.

Il attrapa la bouteille d’Armagnac déjà à moitié vide puis se leva en chancelant un peu. Il posa la main sur mon épaule :

-          L’avenir te le dira mon bon Majesty…Je reviendrais te voir et nous en reparlerons.

 

Il hocha la tête d’un air décidé puis s’éloigna en direction de la sortie. Je le regardais partir, appelais le serveur et signais ma note en priant le ciel pour que mon boss soit dans un bon jour lorsqu’il la signera à son tour. Je me levais et regagnais ma chambre. Jetant un dernier regard à travers les portes vitrées de l’honorable établissement. Je vis mon visiteur monter dans un taxi…un taxi jaune bien évidemment.

Publié dans PLF

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M
Pour avoir lu ce post il y a un moment maintenant, c'est pour moi, de loin, ta meilleure contribution. C'est subjectif et cela ne veut pas dire que les autres sont cacas, loin s'en faut. Mais je<br /> trouve que là, tu as mis la barre haute, très haute et y avait aussi cet effet de surprise...
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S
<br /> <br /> Merci Marius,<br /> <br /> <br /> Il faut dire que l'actualité d'alors m'avait inspiré...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
R
C'est bon de relire ces mots. Vraiment très bon!<br /> Bravo Ytsejam.
Répondre
S
<br /> <br /> Merci Rasta.<br /> <br /> <br /> <br />